L’analyse transactionnelle est une compagne avec qui, depuis plus de trente ans, il chemine dans l’exercice de ses métiers d’éducateur, commercial, manager, formateur, médiateur, superviseur, psychopraticien… mais aussi au cours de l’exercice de ses responsabilités associatives et électives ; enfin, dans sa vie privée, ses relations personnelles et ses réflexions intérieures. Pour lui, l’analyse transactionnelle est un mode de vie étayé par des valeurs communes maillant vie professionnelle,  sociale, spirituelle, émotionnelle et philosophique. C’est enfin l’envie d’accompagner les personnes qui veulent aussi faire un bout de chemin en compagnie de l’analyse transactionnelle.

La recherche de l’utopie est-elle celle, inlassable, qui nourrit les espoirs ? L’espoir n’est-elle qu’une lutte contre le désespoir dont on voudrait se débarrasser ? C’est la réalité d’un monde qui bouge qui a motivé cet atelier.

Depuis toujours il existe des règles de vie en société, que ce soit au travail, en famille, au niveau territorial et, maintenant au niveau mondial. A travers le temps, la transgression des règles trouve également des réponses en évolution. Aujourd’hui, notre société oscille entre soumission et transgression, rigidité et compréhension, punition ou démission. Quelles solutions nous permettent d’espérer raisonnablement un monde sans punition ? Dans la lignée de C. Rogers et Gordon, et, à partir d’expériences dans les quatre champs de l’AT,  j’illustrerai le sujet par des exemples concrets de ma vie professionnelle en France et à l’étranger : formation sociale en Inde – enfants médiateurs  – psychothérapie individuelle – formation de maîtres d’apprentissage et enseignants techniques en milieu agricole. En m’appuyant sur un diagramme original élaboré à la suite des différentes expérimentations, observations et recherches, j’expliquerai, en particulier à partir du concept d’autonomie, du modèle des positions de vie et de l’économie des signes de reconnaissance, les différentes formes de sanctions, leurs principes, leurs applications et leurs conséquences. Ce diagramme, simple dans sa compréhension, est un outil puissant pour analyser les situations et avoir des pistes concrètes à mettre en place. Cet atelier s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux réponses à apporter à la transgression de la règle, que ce soit dans le cadre privé d’un couple, le cadre familial avec des enfants ou adolescents, le cadre social entre amis, membres de communauté associatives, le cadre professionnel lors de l’exercice d’une autorité. Il s’agit de rechercher des moyens de sortir du mécanisme transgression → punition.

Une séquence participative d’une trentaine de minutes permettra au participants de trouver eux-même en sous-groupes, des sanctions pédagogiques adaptées à différentes situations de transgressions.

Méthode d’animation :

Contexte historique, brefs aperçu des théories et méthodologies. Questions/réponses au fil de l’eau – stimulation au témoignage – exercice de compréhension en sous-groupes – retour d’expérience.

Initiation/découverte

 

Durée : 2 heures / 1h30

Michelle, Valérie et Joëlle sont toutes trois Formatrices à l’école d’AT de Montpellier

Michèle est vice Présidente de l’IFAT et fait partie de la commission de déontologie de la FF2P

Valérie est trésorière de l’IFAT

Joëlle est membre du Conseil d’Administration de la FF2P .

Toutes les trois sont engagées depuis longtemps à l’IFAT, et l’équipe de l’école d’A.T. de Montpellier s’investit beaucoup pour le rayonnement de l’A.T. en France et dans les pays francophones.

Participer au congrès sur « l’espoir » a été l’occasion pour toutes les trois de travailler toute l’année avec les étudiants de l’eAT Montpellier sur ce thème relié au scénario et c’est avec un grand plaisir qu’elles présenteront avec eux le résultat de leur travail au cours d’un atelier au congrès.

Nous avons choisi de faire voyager les participants à travers les mythes décrits par Eric Berne illustrant les différents scénarios. Pour cela, en nous servant du mot « ESPOIR » nous avons établi  un lien entre chaque lettre du mot et un concept d’AT pour découvrir comment chaque personnage mythologique se comporte selon ce concept.

Par Exemple, Pour le « E » nous avons choisi Etats du moi : quels sont les états du moi utilisés de préférence par ceux qui se réfèrent à Sisyphe, par ceux qui se réfèrent à Tantale, par ceux qui ont pour modèle Hercule, etc.

Chacun des animateurs proposera des options de réponse pour aider les personnes à découvrir l’AT de façon ludique et pour ceux qui la connaissent bien, de pousser plus encore leurs découvertes.

Initiation/découverte

Durée : 2 heures

Cet atelier nous invite à expérimenter et à découvrir le processus de la Biodanza®, créée au Chili par Rolando TORO, psychologue et anthropologue. Dès ses débuts, des analystes transactionnels  brésiliens ont œuvré auprès du fondateur de la Biodanza® et s’impliquent  aujourd’hui encore. Notre proposition invite le participant à danser sa vie à l’aide de musiques, de consignes et d’exercices  qui favorisent l’expression de la joie et la sensation de vie dans le corps. Il s’agira  de percevoir notre propre capacité à déployer nos potentiels de vie, de liens. Nous contacterons l’espoir dans toutes nos cellules, par le mouvement dansé. Nous pourrons incarner dans notre corps nos possibilités à entrer en contact avec nous-même et avec les autres.

Les protections de cet atelier seront à l’identique d’un atelier de Biodanza®, c’est à dire qu’il y’ aura une structure très organisée de ce temps de danse, une absence totale d’évaluation, une permission de faire ou de ne pas faire. Les participants pourront  expérimenter les permissions inverses aux 12 injonctions des Goulding et voir leurs rapports aux 5 drivers fluidifiés. Les exercices proposés illustreront la structuration du temps à l’exception des jeux psychologiques dans le mouvement, le corps et la rencontre. Nous allons bouger, sentir la vie et l’espoir, en nous déplaçant dans la simplicité, la spontanéité et en nous laissant inspirer par la musique pour laisser émerger nos ressources parfois oubliées au fond de notre corps. Les musiques, le rythme soutiendront notre expérience collective du mouvement et notre capacité à nous relier ensemble. Nous prendrons soin de nous et des autres, dans un accueil inconditionnel et bienveillant.

Dans un deuxième temps de l’atelier, nous aurons l’occasion de partager nos expériences et de proposer divers liens avec l’Analyse Transactionnelle et sa pratique. Cet atelier s’adresse à tous. Il nous invite à exprimer notre mouvement naturel,  il n’est pas nécessaire de savoir danser. Il suffit d’avoir le désir d’évoluer sur de la musique et de se connecter à soi et aux autres.  Une tenue dans laquelle l’on se sentira à l’aise pour bouger permettra  plus de confort dans le mouvement.

Initiation/découverte

 

Durée : 2 heures

Dominique Dye est psychopraticienne, certifiée en Analyse Transactionnelle, formatrice et superviseure, TSTA dans le champ de la psychothérapie.

Elle a co-fondé le « Cafat » (Centre Auvergnat de Formation en Analyse Transactionnelle) à Clermont Ferrand, il y a 15 ans. Elle est actuellement responsable pédagogique au Cafat et coordonne une équipe de 10 formateurs polyvalents. Son goût pour les cultures différentes et les voyages l’ont amenée à enseigner au Maroc pendant 8 années et actuellement, depuis 9 ans en Pologne où elle forme essentiellement des professionnels de la psychologie et de la psychothérapie et les prépare aux certifications de praticien et de formateur-superviseur.

Les participants, à partir d’informations claires, de partages de vécus et d’émotions, d’illustrations proposées, d’exercices permettant de comprendre le sens de ce processus, et de très courts temps d’écriture permettant de montrer leur style, pourront renforcer leur identité et leur appartenance à L’AT et trouver comment les construire lors du processus de certification et les montrer au cours des examens écrits et oraux. L’hypothèse est qu’en trouvant ou retrouvant du sens, l’espoir puisse être ressource.

Après une première partie consacrée à une courte présentation du processus de certification, ainsi que des contenus et processus de l’examen CTA, ainsi que des échanges en petits groupes permettant de faire l’expérience de vécus similaires au sujet du processus de certification, il sera proposé des exercices courts en petits groupes, à partir de supports ludiques et symboliques.

L’objectif est de permettre à chacun des Etats du Moi des participants de s’exprimer, d’assouplir les frontières entre eux et d’obtenir leur participation pour la réalisation de l’objectif, plutôt que leur résistance.

De courts exercices d’écriture et la mise en route du récit autobiographique seront ensuite proposés  afin de concentrer l’énergie psychique sur son identité et de soutenir l’écriture de la partie B de l’examen écrit CTA.

En permettant aux participants de trouver du sens, leur sens, et d’utiliser leurs propres ressources pour la construction de ce processus et la réussite à l’examen, ils trouvent ou retrouvent l’espoir.

Avancé

Durée : 2 heures

Catherine GERARD est psychopraticienne, enseignante et superviseur à Paris.

Elle travaille depuis plus de 20 ans avec une patientèle adulte en individuel et en groupe, ainsi qu’avec des couples.

Elle enseigne à l’école AT-Psy-Paris, et supervise des psychopraticiens en individuel et en groupe. Dans sa pratique tant de thérapeute que de formatrice, elle articule analyse transactionnelle et psychanalyse.

Engagée depuis de nombreuses années à l’IFAT dont elle a été présidente (2012-2015), elle est actuellement déléguée à l’EATA.

L’entrée dans un groupe de psychothérapie est souvent stimulée par l’espoir de vivre harmonieusement avec soi-même et avec les autres. En effet, le groupe de thérapie offre la possibilité à nos patients de se déployer dans un espace vivant, dynamique et mobilisant.

L’expérience de l’intimité bouleverse profondément la relation à soi et à l’autre.

La rencontre de l’autre dans sa différence fait bouger les cadres de référence respectifs. Elle mobilise des mécanismes intrapsychiques puissants tels que symbiose, méconnaissances, passivité et des processus relationnels scénariques qui se manifestent par des jeux psychologiques précieux à identifier et à analyser….

Dans cet atelier, seront visitées différentes postures adoptées par le thérapeute pour soutenir l’ensemble de ces expériences : poser un cadre cohérent et le tenir, écouter les processus groupaux inconscients grâce à l’analyse des transactions, interagir avec les personnes en faisant émerger les projections mutuelles, mettre à jour les décisions scénariques, soutenir l’expérience de la colère et du conflit dans le lien à l’autre, utiliser l’émergence du matériel archaïque pour se comprendre et comprendre l’autre…

Au fil du temps, le psychopraticien devient expert dans l’articulation du travail entre le niveau intra-psychique et le niveau interrelationnel.

Il est ainsi porteur de l’espoir de nos patients désireux de vivre une expérience collective harmonieuse. Celle-ci est alors transposable à d’autres espaces de la vie sociale et à ce titre participe modestement à la pacification des relations humaines.

Initiation/découverte

Durée : 2 heures

L’espoir est à première vue un sentiment des plus positifs. Cependant, ce qui nous intéresse ici est ce vers quoi tend l’espoir, ainsi que les conditions de sa mécanique.

Nous avons volontairement placé l’objet de notre travail sous l’angle de pathologies sévères et de longues durées

L’AT peut nous permettre de définir quel type d’espoir est le plus adapté pour permettre au patient de « revoir ses objectifs, plus concrets ou réalistes, et non nécessairement la guérison ou un traitement miracle ».

L’objectif de cet atelier est de mener une réflexion sur ce qui est important dans cette vision de l’espoir, le but ou le chemin y conduisant.

Recherche et Réflexion

Durée :1h30

Traditionnellement, le scénario a été interprété à travers le prisme de la pathologie et du dysfonctionnement. Durant cet atelier nous explorerons comment garder à l’esprit le scénario comme source de vitalité plutôt que d’inhibition.

A partir des apports d’Eric Berne, qui écrivait «Je sais assurément que je suis libre d’improviser en de nombreux et vastes domaines », de Fanita English, qui a été la première à considérer le scénario comme une ressource positive et de Bill Cornell qui envisage le scénario « non seulement pour s’établir dans une existence signifiante, mais aussi pour prévoir et gérer les problèmes de sa vie dans l’espoir de réaliser ses rêves et ses désirs », nous cheminerons vers une vision constructive, évolutive et optimiste du scénario.

En faisant des liens avec la santé et le bien-être selon nos deux champs et en nous référant à la définition que donne la Charte d’Ottawa de la santé, nous approfondirons les stratégies d’adaptation, d’acceptation, de ressources et de changement.

Par une alternance d’apports théoriques et de réflexions en sous-groupes, et un croisement des deux points de vue Conseil et Organisations, nous construirons avec vous la possibilité de passer d’une spirale négative et inhibitrice à une spirale positive et constructive. en utilisant notamment le circuit du scénario (Erskine et Moursund), précédemment appelé Circuit du sentiment parasite (Erskine et Zalcman).

Nous évoquerons les forces en présence dans le mouvement évolutif du scénario, entre d’une part l’appel du passé, du connu et d’autre part l’espoir d’un futur meilleur. Nous associons cette tension dans le mouvement d’évolution à un processus de deuil.

Nous terminerons l’atelier avec un exercice de visualisation pour ancrer les ressources du scénario.

Vous pourrez vous approprier une vision optimiste du scénario et l’envisager comme une source de santé plutôt que comme une force limitante.

Enfin, vous pourrez réfléchir à l’impact de cette vision dans les champs Conseil et Organisation.

Recherche et Réflexion

Durée : 2 heures

Le Changement Émergent est une méthodologie d’intervention organisationnelle qui permet d’instaurer et de renforcer la circulation des Signes De Reconnaissance dans un système humain en vue de satisfaire les besoins fondamentaux des acteurs et de générer les conditions de la performance durable.

La méthodologie utilise la notion Bernienne de « Contrat » dans une approche élargie aux espaces de dialogue que les contrats concernent, et aux modalités d’élaboration de ces « accords bilatéraux ou multilatéraux » tels de Berne les décrit.

Elle peut être utilisée contractuellement à tous les niveaux (leader, membres, externe) et dans tous les contextes organisationnels : du groupe simple à l’entreprise familiale, à la multinationale où les contrats sont « cascadés » du sommet jusqu’au bas de la pyramide hiérarchique.

En distinguant clairement les dynamiques et responsabilités du leader (gestion de l’environnement stratégique, canon, culture et structure organisationnelle) de celles des membres du groupe (structure privée et imago et Activité), Berne a ouvert un champ d’exploration majeur des relations de travail OK +/+ qui permet de donner à de nombreux groupes l’espoir de sortir enfin des relations symbiotiques Chef /Équipe, avec leur cortège de souffrances et d’inconvénients.

Objectifs de l’atelier 

• Comprendre comment les 3 contrats du Changement Emergent permettent de gérer les trois forces décrites par Berne sur les frontières organisationnelles : Pression Externe, Agitation et Frictions Individuelles.
• Mettre en place concrètement ces trois espaces de dialogues dans le cadre de l’atelier pour en expérimenter la puissance et l’efficacité dans le processus de groupe.
• Modéliser la mise en place des contrats et la transposer à l’aide d’un cas dans leur pratique, pour faciliter l’émergence dans les groupes professionnels.

Méthode d’animation 

Nous verrons de manière expérimentale ce qu’est la méthode et comment utiliser les différents espaces contractuels en vue de favoriser l’apprentissage et de satisfaire les besoins humains, avec la certitude de garantir sans effort et à long terme, la performance de l’équipe de travail.

 

Initiation/découverte

 

Durée : 2 heures

Une dirigeante et une consultante apportent un regard croisé sur la dynamique d’une entreprise.

Elles souhaitent stimuler la réflexion et les échanges  sur les défis  d’une responsable  qui axe le développement de son  organisation sur le bien être de ses collaborateurs tout en demandant la performance des résultats.

Pour poser le décor, l’atelier démarrera par une brève présentation du contexte de la succès story de l’entreprise créée en 2009 et  qui a vu le nombre de ses vendeurs passer de 37 à 7200 et le chiffre d’affaires multiplié par 1000.

Puis, à l’aide d’une grille de décodage, les participants seront invités à cibler les différents rôles et postures possibles pour un dirigeant. Cette grille est inspirée de la théorie organisationnelle de Berne.

Ensuite, des concepts théoriques de l’Analyse Transactionnelle et d’autres approches seront présentés. Entre autres : le rôle de l’Ego, l’agilité du responsable, l’énergie libre de l’entreprise ….

La dirigeante réagira au regard de son vécu de la réalité du terrain.

L’atelier se clôturera par un temps d’appropriation sur « Que puis je mettre en pratique? Avec quel espoir? »

Recherche et Réflexion

Durée : 2 heures

Olivier Montadat est Consultant, Coach professionnel et formateur depuis quarante années. Il y a cinq ans, il a créé et anime avec une collègue PTSTA une école de formation et de supervision à l’Analyse Transactionnelle à Paris (A.T.D.O). Il a créé début 2017 son propre cabinet de conseil en organisation.

En tant que consultant, il utilise l’AT au quotidien que ce soit pour réaliser des diagnostics ou pour proposer des stratégies d’intervention.

Pour l’IFAT, c’est lui qui aujourd’hui est en charge de la mise à jour du Manuel des examens.

Il est aussi membre de FREGAT, une association qui est centrée sur l’utilisation de l’AT pour les interventions dans les groupes.

Dans son livre de 2014, “Reinventing Organisations“, Frédéric Laloux, en s’inspirant du modèle de la spirale dynamique de Clare Graves et de Don Beck et des travaux du philosophe Ken Wilber, propose un modèle de développement des organisations en 7 étapes.

Selon Laloux, deux modes d’organisations prédominent actuellement : le mode de l’Ordre Conformiste « Bleu » (Administrations, Armées, Écoles publiques…) soit 30% de la population mondiale et le mode de la Réussite Individuelle « Orange » (Elite des affaires et de la politique, Multinationales) avec aussi 30% de la population mondiale.

Pour l’auteur, de nouveaux modes illustrés par le terme fourre-tout « d’entreprises libérées » donnent l’espoir du développement d’organisations plus respectueuses des personnes (clients, personnel…), et plus responsables des ressources utilisées et du monde au sens large (OKness).

Trois clefs organisationnelles permettent d’espérer le développement de telles organisations :

 

1. L’auto-gouvernance : une organisation non-pyramidale, où personne n’est le chef de personne, centrée sur l’autorité distribuée et l’intelligence distribuée (Leadership effectif).
2. La plénitude ou « fonctionnement intégral » qui permet d’être soi-même , sans devoir porter un masque du travail différent du masque du privé (Personae).
3. La raison d’être de l’organisation devient évolutive car elle est vivante : on passe d’un mode prédire et contrôle à un mode sentir et répondre : il n’y a plus d’objectifs fixés (Objectifs et Processus Externe de la TOB).

Ces nouveaux modes nécessitent des changements importants dans la zone de Leadership (niveau de conscience du Leader) et dans la Culture.

L’atelier sera fondé sur un travail d’échanges avec les participants qui se verront présenter les modèles de Laloux et Graves pour les inviter à penser des situations qu’ils rencontrent au cours de leurs interventions en vue de donner de nouvelles gammes de réponses – exprimés en concepts AT – tant  en termes de diagnostic que d’intervention.

C’est là l’espoir affiché pour cet atelier.

Avancé

Durée : 2 heures

Eric Rolland est analyste transactionnel dans le champ de la psychothérapie à Grenoble, il est également le directeur de l’Institut Rhônalpin D’analyse transactionnelle et approches pluridisciplinaires.

Aujourd’hui il est de bon ton de montrer que l’on est quelqu’un d’optimiste, confiant dans ses ressources. Quelqu’un qui se déclarerait de nature pessimiste lors d’un entretien d’embauche se verrait sûrement remercié. Si l’on demande à un auditoire de définir en quelques adjectifs l’optimisme et le pessimisme, il est fort probable que  l’optimisme soit associé principalement à des adjectifs valorisants et pas le pessimisme.

En illustrant mes propos d’exemples cliniques, je propose à l’auditoire d’élargir notre cadre de référence et de découvrir les différents types d’optimismes, les différents types de pessimismes. Nous différencierons entre ce que certains qualifient de trait de la personnalité et d’autres de vision du monde ou encore en regardant l’optimisme et le pessimisme comme des mécanismes de défense.

Nous examinerons les différentes formes de pessimisme et en quoi certaines formes de pessimisme sont aidantes à la croissance de la personne (que Berne a appelé ‘’aspiration’’). Nous saisirons également pourquoi certaines formes de pessimisme et d’optimisme sont au contraire des freins à cette croissance, voir des interruptions de croissance comme le définit W. Cornell.

Chaque participant sera invité, à partir modèle du circuit du scénario de Richard Erskine et à partir de la matrice de scénario en hélice de Summers et Tudor, à réfléchir sur sa vision de ses mécanismes ou aux mécanismes de certains de leurs clients.

Avancé

Durée : 2 heures

Pascale Feller, infirmière, et Axel Roucloux, kinésithérapeute et psycho-traumatologue, en collaboration avec leur collègue psychologue Julie Henrotte, ont mis en place un accompagnement des professionnels de la santé et de la relation d’aide souffrant de burn out et d’épuisement professionnel. Ils ont développé une approche globale de la problématique de l’épuisement professionnel, intégrant à la fois les aspects de la prévention, de la gestion et du retour au travail. Leur collaboration avec Julie Henrotte a permis la réalisation d’une grille d’analyse des éprouvés positifs et négatifs permettant au professionnel de s’auto-évaluer et de concevoir un plan d’action personnalisé.

Motivation à participer au congrès dont le thème est l’espoir :

L’espoir est pour nous source de résilience et contribue au développement de soi et des autres.

A travers cet atelier nous aborderons la relation d’aide à travers d’analyse de nos éprouvés positifs et négatifs.

L’objectif est la recherche d’un équilibre permettant à l’intervenant de se découvrir et de se positionner par rapport aux trois dimensions existentielles, psychologiques et sociales des positions de vie. Envisager aussi de nouveaux modes de fonctionnement relationnel et mettre en place une dynamique constructive, tant vis-à-vis de son équipe que de la personne accompagnée. Si je me connais mieux, je peux interagir avec mon environnement différemment et gérer plus facilement le contre-transfert ou le feed-back de l’autre, dans le but de créer de nouvelles perspectives relationnelles et d’améliorer la qualité de mon travail.

La théorie des trois soifs (stimulation, reconnaissance et structure) nous permettra d’appréhender notre rapport à la hiérarchie, à l’équipe, à l’autre. Elle nous questionnera sur notre capacité à répondre à nos besoins et à créer des collaborations efficaces et bienveillantes.

Sur le thème de ce congrès, l’espoir : gageons que les outils de l’AT soient ou deviennent une ressource pour les soignants ou accompagnants, afin qu’ils se fixent des limites acceptables à leurs capacités d’aborder les situations difficiles qu’ils rencontrent au quotidien.

Les participants pourront expérimenter la grille d’analyse dans la perspective de s’auto-évaluer et d’élaborer leur plan d’action individuel.

Avancé

Durée : 2 heures

Gérard VALLAT, psychologue, psychothérapeute a débuté sa carrière dans le travail social en particulier avec des adolescents présentant des troubles du comportement. Il a ensuite partagé son activité entre la psychothérapie en cabinet et l’accompagnement d’équipes de soignants, d’enseignants, de travailleurs sociaux…. pour des formations et supervisions. L’Analyse Transactionnelle est sa référence centrale. Par la rencontre de nombreux formateurs, il a pu relier l’approche AT avec l’approche systémique, la thérapie familiale, les approches corporelles et plus récemment l’EMDR. Il a fondé l’Ecole Fran Comtoise d’Analyse Transactionnelle où il accompagne des professionnels vers la certification dans le champ clinique et le champ guidance. Intervenant depuis 15 ans au Maroc, il a parrainé la création de l’Association Marocaine d’Analyse Transactionnelle.

Dans notre monde en crise, où l’espèce humaine pourrait disparaître de la planète, les interventions sur les interactions humaines en particulier sur les peurs, peuvent  apporter un peu d’espoir et l’AT est une bonne approche pour comprendre et agir sur nos relations.

Nos peurs sont aujourd’hui manipulées par les différents pouvoirs institutionnels pour augmenter le contrôle social sur les citoyens et réduire nos espoirs. Ces tentatives de contrôle social se retrouvent en chaque individu. La «  pas de souci » qui ponctue tant de nos échanges quotidiens contribue sans doute à faire des français les plus grands consommateurs au monde d’anxiolytiques et les plus rebelles contre l’autorité. Ce Parent qui veut tout contrôler contribue à l’insécurité et au désespoir. Et les thérapeutes reçoivent des personnes angoissées qui demandent de l’aide.

Dans une relation d’aide, dans une relation éducative ou dans une recherche personnelle nous avons d’abord à faire un travail d’analyse structurale qui va permettre de déterminer où sont les sources de nos peurs. Nous avons ensuite un travail de décontamination qui permet d’interroger nos croyances et de lâcher nos illusions. Nous avons à faire un travail de déconfusion pour sortir des solutions illusoires qui peuvent renforcer nos angoisses.

L’analyse transactionnelle situe une part de nos peurs dans la puissance de l’Enfant libre. Comment être à l’écoute de nos peurs pour en faire une énergie utile ?

Avec l’éclairage des bioscénarios, nous verrons comment nos peurs sont inscrites dans le corps avec des défenses qui peuvent les renforcer.

Durant l’atelier, après un contact avec les participants et leurs peurs actuelles, nous exposeront la dynamique des peurs humaines, leurs places dans chaque état du moi et les défenses mises en place pour tenter de les cacher.

Nous laisserons alors la place aux échanges pour vos réactions, questions, partages d’expériences.

En fonction du temps et de la dynamique du groupe, nous pouvons envisager de courts exercices.

Nous expérimenterons ainsi, comment l’élaboration et le partage de nos peurs conduit à l’intimité, à la sécurité et à la vigilance accrue pour renouer avec nos envies et désirs.

Nous observerons comment chacune de nos peurs élaborées et partagées sont sources d’évolution personnelle et d’espoir.

Recherche et Réflexion

Durée : 2 heures

Michèle Benoit-Couturier est co-fondatrice de l’école d’Analyse Transactionnelle de Montpellier en 1988. A la retraite de sa profession de psychopraticienne en Analyse Transactionnelle, Michèle a toujours milité dans différentes instances : 5 ans présidente de l’IFAT et pour faire reconnaître sa profession, 18 ans au conseil d’administration de la FF2P dont, 14 ans présidente de la commission déontologie de la FF2P.

Elle a créé un jeu à partir du tableau des méconnaissances de K.Mellor et E.Schiff afin d’en comprendre la dynamique de diagnostic. Pour en faciliter l’utilisation, elle propose le tableau des « Prises de conscience ».

Michèle est l’auteur d’un livre « Des images pour soigner » ou elle utilise l’Imagerie Mentale Thérapeutique et l’Analyse Transactionnelle pour la thérapie et le suivi de certains soins médicaux.

Dans la première partie de l’atelier je vais parler :

• de l’importance du lien et de l’attachement pour l’Être Humain.
• du traumatisme que peut représenter la rupture du lien, et toutes formes de séparation.
• du processus de deuil qui peut donner du sens à la blessure occasionnée par la perte.

Je ferai le lien avec les messages scénariques (injonctions – drivers) qui bloquent le processus de deuil.

Ce qui motive mon atelier est de mettre l’accent sur la découverte du Sens propre à chacun que Georges Kohlrieser appelle le « cadeau », Source d’Espoir et de rebondissement après la perte. Nommer l’innommable, découvrir ce que la perte a permis de développer et la richesse de la traversée du deuil est l’hypothèse que je pose, pour re-donner à la personne meurtrie l’envie, le désir et l’espoir d’habiter sa vie.

Dans la deuxième partie je proposerai deux exercices à l’assistance.

1. un exercice pour repérer, à la suite des pertes vécues, quelles étapes les personnes ont franchies ou à quels niveaux elles sont bloquées.
2. Quelles sortes d’interventions peuvent proposer les professionnels en Conseil ou en Clinique pour favoriser le déblocage du processus de deuil.

• petits groupes d’échange sur leurs expériences dans ce domaine.
• Exemple: un exercice d’imagerie mentale pour stimuler la créativité des participants.

Initiation/découverte

 

Durée : 2 heures

Co-fondatrice de l’EAT-Paris, Ecole d’Analyse Transactionnelle

A introduit l’AT en Hongrie et en Lituanie

A offert des dizaines de « 101 » dans de nombreux pays de l’Est

Vice-présidente de la FF2P depuis sa création jusqu’en 2017 où elle a présidé la Commission d’Attribution du Certificat Européen de Psychothérapie (CEP).

Est Expert de l’EAP (European Association for Psychotherapy) pour la reconnaissance des instituts de formation pouvant délivrer le CEP.

Présentation d’une heure du film « Au cœur de la thérapie de groupe »

 

Il s’agit d’abord d’un groupe de thérapie filmé en 1992, Fanita English étant la thérapeute avec des séquences d’observateurs discutant sur le travail observé ; puis 25 ans après, Fanita English, 101 ans, commente les images avec Isabelle Crespelle, parle de sa vie et de ce qu’elle a apporté à la théorie de l’AT : sentiments parasites, épiscénario, les trois motivateurs.

Ensuite, le groupe régulier de thérapie d’Isabelle a été filmé selon le même modèle d’observation.

L’ensemble est un outil pédagogique utile aux étudiants du champ psychothérapie.

Je présenterai le film, le commenterai et répondrai à un échange avec le public.

 

Les objectifs

Observer de la thérapie de groupe.

Voir Fanita English et Isabelle Crespelle faire de la thérapie et analyser le travail du groupe.

Ecouter Fanita English présenter ses découvertes principales en AT.

Découvrir un outil pédagogique permettant aux étudiants en psychothérapie de devenir praticiens.

Initiation/découverte

 

Durée : 2 heures

L’espoir, c’est attendre avec confiance la réalisation d’un meilleur futur. Nous vous invitons à passer de l’attente à une mise en action qui vous permettra, à la fin de l’atelier, de vous projeter vers QUI vous souhaitez être.

Nous vous proposerons de sortir de votre carcan éducatif, du regard que vous portez sur vous et du regard que vous imaginez que les autres portent sur vous.

Notre objectif : vous autoriser à prendre conscience de vos besoins, prendre votre place et mener à bien votre mission de vie. Cet atelier est un départ pour prendre conscience d’au moins un axe que vous souhaitez développer pour être dans votre vrai soi.

Nous appuyons notre démarche sur un outil modélisé par Gysa Jaoui, la « Roue des Permissions »,

Suite à une présentation de l’outil, vous serez invités à dessiner votre propre Roue des Permissions. Et c’est sur la base de ce diagnostic que nous vous inviterons, à travers une séquence de créativité, à imaginer la personne que vous souhaitez devenir, et par conséquent, à définir les axes que vous souhaitez développer et les permissions dont vous avez besoin pour y parvenir.

Notre pédagogie est ludique, participative et créative : chacun s’y retrouvera !

Annie de OLIVEIRA et Anne ANGEBAULT, coachs et formatrices, interviennent au sein des organisations et accompagnent les cadres et dirigeants dans le développement de leur efficacité. Elles sont convaincues que la connaissance de soi et l’amélioration des compétences interpersonnelles sont le socle de la performance, dans un contexte aussi bien professionnel que personnel ou familial.

Elles souhaitent vous accompagner dans cette expérience de découverte de soi.

Notre atelier est participatif basé sur des méthodes créatives et artistiques métaphoriques en lien avec le développement de soi.

Initiation/découverte

 

Durée : 2 heures

Psychologue clinicien. Son approche cognitivo-constructivo-psycho-corporelle s’est inscrite dans une pratique régressive en piscine d’eau chaude durant 28 ans. Actuellement, il s’attache à transcrire et partager le développement de son approche théorique spécifique de la thérapie intégrant trois courants : la pensée complexe, l’analyse interactionnelle et l’analyse transactionnelle. La mise en équation de ces modèles permet d’avoir un regard inédit et original sur les concepts de l’analyse transactionnelle, leur développement et leur utilisation.

Berne, dans le développement de l’analyse transactionnelle à ouvert une voie thérapeutique innovante et pleine d’espoir. Modestement, je continue le chemin par le partage de mes recherches.

Cet atelier a pour objectif de faire découvrir la soif de position et de mesurer son importance dans le quotidien de chacun. La présentation débutera par quelques exercices pour entrer dans le monde de la perception, de la proprioception et de la sensoriperception ; Faire une rencontre avec notre sensibilité intime pour mesurer nos capacités perceptives et notre intelligence sensorielle (Transmodalité). Déjà présente dans la période fœtale, nous comprendrons l’importance de l’interaction composée de l’inter action et de l’inter réaction. Dans son caractère inné, la soif de position engendre les interactions et permet de mesurer la différence entre soi et ce qui n’est pas soi, entre son existence et l’existence de l’autre. La soif de position est un besoin fondamental inscrit biologiquement au niveau cellulaire. Elle se manifeste et se nourrit de l’interaction entre deux ou plusieurs éléments, internes ou externes liés à l’environnement. Elle est composée de trois éléments : se sentir exister, se sentir exister par rapport aux autres et se sentir exister chez l’autre.

La conscience de ce besoin et de sa satisfaction est un espoir pour mettre des mots sur un certain mal de vivre. Ne pas prendre en compte ce besoin engendre des degrés d’insatisfaction manifestés par un état de manque ou un état de carence. Diagnostiquer ces états permet de comprendre l’évolution des troubles de l’humeur ainsi que les troubles du comportement. Les comportements de survie générés par les blessures fondamentales de négation de soi peuvent revêtir un caractère paradoxal mettant en jeu sa propre vie ou la vie des autres.

La connaissance de ce besoin est indispensable dans toute relation d’aide ou d’accompagnement. Connaître et comprendre la soif de position c’est poser un regard nouveau sur la notion de protocole, c’est différencier ce besoin des positions de vie dont elle est la source, c’est pouvoir donner une spécificité aux signes de reconnaissance.

Nous comprendrons que la satisfaction de ce besoin stimule la vitalité et l’espoir. Chaque développement nouveau est source d’espérance par l’ouverture et la possibilité de nouvelles interventions thérapeutiques.

Recherche et Réflexion

Durée : 2 heures

Maryse Dewarrat est Conseillère psychologique, PTSTA-Conseil et Sage-femme (ITAA, EATA, ASAT)

Elle a publié (juin 2017) LE DESIR APRES BEBE, Devenir parents et rester amants aux Ed. Eyrolles, ouvrage dans lequel elle transmet aux couples et aux professionnel/les les multiples ressources de l’Analyse Transactionnelle. Elle accompagne des personnes de tout âge en Conseil et Supervision. Elle est membre du Comité d’Evaluation, Conseil et Sélection du 1^er Congrès francophone d’A.T.

Elle est motivée à intervenir à ce Congrès car l’Espoir est un thème audacieux et peu traité par nos prédécesseurs en A.T. C’est une innovation à laquelle elle est enchantée et fière de participer.

Je vais présenter les étapes de mon travail en Conseil pour l’accompagnement professionnel d’une femme qui a perdu le désir après la naissance d’un bébé.

 La phase d’exploration va :  1- mettre à jour l’existence éventuelle d’un traumatisme obstétrical inconscient, 2- distinguer une situation de crise, liée à la présence du bébé, d’une situation de pré-rupture conjugale, 3-  approcher l’espoir, ou le désespoir de la personne, et soutenir la recherche de son objectif, 4- apprécier avec elle l’énergie qui est à sa disposition, ou non, pour la  poursuite de la vie de couple

La phase d’accompagnement présente : 1- l’hypothèse d’une double symbiose qui peut éclairer la place prise par les 2 conjoints dans l’absence de désir, 2- la présentation d’une confrontation, opération bernienne pouvant soutenir la prise de conscience d’un état du moi contaminé.

La phase d’évaluation présente la réaction de quelques femmes, suite au Conseil.

Les participant/es à l’atelier pourront explorer, en sous-groupes, leurs pensées de conseillers/ères, face à une femme qui vit en couple et qui n’a pas d’échanges sexuels. Il/elles seront encouragé/es à faire un lien avec les Permissions qui leur seraient utiles pour aborder le sujet.

Avancé

Durée : 2 heures

La phrase sur l’espoir, thème de ce congrès AT 2018, est la dernière de l’ouvrage bestseller d’Eric Berne « Des jeux et des hommes » consacré aux jeux psychologiques.

« Cela peut signifier qu’il n’y a pas d’espoir pour la race humaine ; mais il y a de l’espoir pour les individus qui la composent. »

Cet ouvrage d’AT fut un bestseller en 1964 on pourrait se demander si aujourd’hui l’AT peut être un espoir pour les individus qui composent les organisations.

Dans le monde des organisations la mode est aujourd’hui à l’entreprise libérée, positive ou opale comme l’appelle Frédéric Laloux, auteur d’un des best-sellers actuels sur le sujet du leadership. Dans son ouvrage « Reinventing organizations », il prône que l’autogouvernance rend les relations plus saines, en nous aidant à sortir du schéma des jeux et fait référence à l’AT.

« Je trouve depuis longtemps que le triangle dramatique de Karpman – persécuteur / sauveteur/ victime est très intéressant. Nous le voyons tout le temps à l’œuvre dans les entreprises [NDR : classiques] et les gens finissent toujours par s’inscrire dans ce schéma… »

Pour F.Laloux « l’autogouvernance rend les relations plus saines, en nous aidant à sortir du schéma persécuteur / sauveteur/ victime au profit du schéma challenger / entraîneur /créateur. »

Sans vouloir traiter la théorie de Laloux, nous vous proposons d’interpréter cette phrase en AT.

Dans le même temps, dans les organisations du secteur non-marchand, collectivités et associatives, la question de l’autorité reste un sujet tabou et le mot leadership un « gros mot » alors même que le leadership y est souvent complexe du fait d’un pilotage à la fois par des politiques ET par des techniciens. La souffrance des membres de ces organisations contraste avec l’ambition et les valeurs affichées de ce secteur et se manifeste à travers les différentes formes de passivité.

Comment l’AT peut-elle aider les membres des organisations à retrouver du sens en s’appuyant sur une autorité saine ?

Méthode d’animation : Alternance d’apports et d’illustrations par les intervenants pour les différents secteurs d’activité. Interaction avec le public.

Avancé

Durée : 2 heures

Consultant Formateur et coach depuis plus de 25 ans, Patrice FOSSET a créé et développé un cabinet conseil en organisation et une école de coaching. Spécialiste de la conduite du changement dans les systèmes et organisations. Il vise à trouver le juste équilibre entre les besoins des personnes et les enjeux du système auquel elles appartiennent. Ouvert et formé à l’ensemble des approches dites de la psychologie humaniste (Gestalt, approche systémique, PNL), il privilégie l’AT pour sa puissance et son efficacité comme corps théorique et  méthodologie d’intervention

J’aime l’AT pour l’espoir qu’elle donne de nous libérer des enfermements liés à notre scénario pour retrouver notre capacité à prendre, en conscience, la responsabilité de notre chemin de vie

Ayant grandi et œuvré dans un contexte religieux aux caractéristiques sectaires, il m’a fallu un long travail personnel avec l’AT pour me libérer de ce modèle enfermant. Cela m’a demandé de faire du tri dans mon Parent et de réfléchir aux questions suivantes : Qu’est-ce que la foi ? Quels liens peut-on faire entre l’ESPOIR et l’AT ? Comment concilier un chemin vers l’autonomie et une quête spirituelle ? Techniquement, comment identifier les contaminations de l’Adulte (préjugés et illusions) pour les différencier d’un espoir mesuré et conscient ? Enfin, mes recherches sur le concept bernien d’énergie m’ont amené à m’intéresser à l’approche dite quantique. Quelles hypothèses peut-on poser et quelles pistes nouvelles cette approche pourrait-elle apporter à l’AT en matière d’espoir ?

Nous explorerons l’infinie complexité du sujet de l’ESPOIR en structurant cet atelier de la façon suivante :

• La notion d’ESPOIR, partie intégrante des fondements de l’AT
• L’ESPOIR dans ses dimensions biologiques, psychologiques, sociales, philosophiques et spirituelles
• Les manifestations de l’ESPOIR et du DESESPOIR (comportements, émotions, pensées). Une vision donnée du « désespéré » dans le Mini scénario de T. Kahler
• Des indicateurs objectifs (critères) se donner pour distinguer ESPOIR légitime et ILLUSION
• Comment l’AT contribue à sortir d’illusions aliénantes
  • son approche scientifique (soifs fondamentales, Etats du Moi, scénario…)
  • ses modèles d’intervention, (clarification, décontamination, sortie des méconnaissances, Permission, Protection, Redécision…)
• Imaginons de nouvelles hypothèses et de nouvelles pistes pour l’AT en lien avec l’approche quantique et les concepts berniens d’énergie liée, déliée et libre ?

Recherche et Réflexion

Durée : 2 heures

Les objectifs de l’atelier sont les suivants :

1. Présentation de l’espoir en tant que facteur de guérison en psychothérapie.
2. Indication aux participants à l’atelier des types d’échecs en psychothérapie et de leurs sources.
3. Présentation de la classification de l’espoir et des associations d’espoirs spécifiques (de la part du thérapeute et du client) avec les échecs ou les réussites en psychothérapie.
4. Expérience de l’exercice concernant l’impact de l’espoir sur l’échec ou le succès.

 

L’espoir est l’un des facteurs de guérison fondamentaux en psychothérapie. Il est pourtant rarement défini (Kozielecki, 2006). La tentative de définition de l’espoir et de sa diversification nous semble extrêmement importante. Par exemple, Kozielecki (2006) souligne un aspect actif ou passif de l’espoir, ce qui parait particulièrement significatif du point de vue du succès ou de l’échec de la psychothérapie.

Partout dans le monde, parmi les personnes qui font les métiers basés sur la confiance, y compris les psychothérapeutes, il existe une règle „Primum non nocere” (du latin : « D’abord, ne pas nuire »). Ce principe est très noble, mais pour les thérapeutes, il comporte le risque d’activer leurs drivers «Sois parfait» et/ou «Fais effort» (Shadbolt, 2012). Par conséquent, le thérapeute espère faire la meilleure psychothérapie, mais en raison du manque d’analyse de ses propres drivers, il connaîtra un échec. Cependant, quel thérapeute espérant maintenir sa propre autonomie et rétablir l’autonomie du client, n’a pas analysé avec anxiété et/ou culpabilité son travail en constatant un échec ? Quel thérapeute n’a pas éprouvé de la honte et de la peur avant la supervision en raison de l’échec du travail avec le patient qu’il espérait aider ?

Peu de thérapeutes pensent aux types d’échecs en psychothérapie, qu’ils soient petits ou grands. Ils se demandent plutôt de quoi ils peuvent résulter. Par exemple, des jeux (Shadbolt, 2012), des impasses (Cornell &Landaiche, 2006), du scenario ou encore du transfert et du contre-transfert (Hargaden, &Sills, 2002)). Rarement, ils mènent une réflexion sur les relations entre l’espoir et les échecs et succès en psychothérapie, ce qui est à l’origine de notre proposition.

Avancé

Durée : 2 heures

Stan Madoré est CTA et PTSTA dans le champ des organisations. Il travaille avec les concepts de l’analyse transactionnelle avec l’intention de leur donner un éclairage différent pour en révéler leur essence. Pour cela il croise l’AT avec d’autres approches ; la philosophie, les pratiques narratives, les arts graphiques.

Aujourd’hui deux questions orientent son travail : comment l’AT peut nous aider à comprendre les relations au 21^ième siècle, et comment transmettre l’AT.  Il a intégré dans sa pratique la transformation numérique et les détours artistiques.

Nous connaissons l’influence de la mythologie grecque sur Berne et ses travaux et, pour se rapprocher de sa pensée, nous débuterons cet atelier par le mythe d’Elpis, personnification de l’espoir, restée au fond de la jarre de Pandore qui laissa s’échapper les maux des hommes. Évidemment, nous nous poserons la question de savoir ce qu’Elpis faisait au milieu des maux et s’il est raisonnable, Adulte, d’attribuer à l’espoir une notion de bien ou de mal.

C’est par l’expérimentation que chacun pourra trouver sa réponse. Nous prendrons donc un temps pour partager nos espoirs, et observerons l’état du moi aux commandes dans ces moments.

La visée de l’analyse transactionnelle étant l’autonomie des personnes, nous verrons si l’espoir nous aide à trouver les ressources pour sortir de notre scénario ou s’il contribue à nous y maintenir.

Si nous posons cette question à l’aune de la structuration du temps, où se situe l’espoir ? Trouve-t-il sa place à chaque étape ? Est-il incompatible avec l’activité où se maintient-il dans le retrait ? Auquel cas, au regard du travail des Schiff, nous nous demanderons si l’espoir est un comportement passif assimilable à l’abstention, s’il est au service des méconnaissances ou s’il contribue à nous aider à choisir les options pour en sortir.

Autant de questions qui forcent la réflexion, sans réponses définitives. Aussi, nous écouterons le témoignage vidéo d’une personne ayant eu un grave accident. Son récit aidera peut-être à comprendre les mécanismes en présence.

Nous irons voir ce que disent certains philosophes de l’espoir, Pascale, Nietzsche, Comte-Sponville, Pépin. Pas d’espoir sans crainte et réciproquement.

Nous nous appuierons sur les écrits de Viktor Frankl, passé par les camps de concentration. Quelle est la place de l’espoir dans le sens de la vie. L’espoir fournit-il un but ou n’est-il qu’illusion ?

Chacun repartira avec davantage de questions que de réponses mais aura eu l’occasion de confronter ses idées sur ce sujet, en toute sérénité, dans la joie et l’optimisme.

Recherche et Réflexion

Durée : 2 heures

Nicole Pagnod Rossiaux Psychothérapeute, certifiée en Analyse Transactionnelle en 2005, elle est titulaire du CEP (Certificat Européen de psychothérapie), elle exerce en libéral à la Rochelle. Certifiée en EMDR (2011) Formée à la psychothérapie intégrative (R.Erskine, 2008 à 2012) Didacticienne et superviseure en contrat avec l’EATA (PTSTA.P) Initialement infirmière, c’est en s’interrogeant sur le sens des souffrances du corps puis à la vision holistique de la santé qu’elle se forme comme conseillère de santé. Cette évolution l’amène à s’intéresser à la psychothérapie. Après diverses expériences dans des institutions hospitalières, elle axe son accompagnement sur les conflits intrapsychiques et le corps. Son approche thérapeutique est intégrative.

L’espoir, n’est-ce pas avoir foi en l’humain ? C’est à partir de ce postulat que nous aborderons cet atelier. Entre l’espoir illusoire, magique et l’espoir réaliste, quels dilemmes résoudre dans la démarche thérapeutique pour qu’il devienne source d’énergie positive ?

La personne qui démarre une psychothérapie arrive avec l’espoir de changer et en même temps a peur d’aller vers cette évolution et cette mutation qu’elle espère.

Dans cet atelier, nous verrons de quelle façon l’espoir influence la relation thérapeutique. Que génère-t-il en termes de ressources mais aussi d’impasses et de résistances au changement ?

Comment sortir de ce conflit intrapsychique et transformer un espoir « figé » auquel la personne s’accroche, en espoir réaliste et réalisable ?

Nous verrons de quelle façon cet espoir peut se manifester par des fantasmes, des attentes utopiques et ainsi favoriser une répétition, une confirmation de son scénario.

Que dire du contretransfert du thérapeute ? Quel est son espoir propre lorsqu’il accompagne une personne dans son cheminement thérapeutique ? Nous aborderons ces thématiques à l’aide d’exemples cliniques et d’échanges. Nous ferons des hypothèses sur les possibilités que peut avoir le thérapeute pour analyser son contretransfert afin de favoriser l’évolution de son client. Nous ferons des hypothèses sur les options qui peuvent aider cette personne à renoncer à cet espoir illusoire pour accéder à son énergie libre et positive.

Avancé

Durée : 2 heures

Roucloux Axel, PTSTA-C, kinésithérapeute, psycho-traumatologue et coach, il est responsable d’une organisation qui promeut le bien-être au travail et la santé des personnes. Il a été administrateur de l’Assobat, Président du Comité de Recherche à l’EATA et a développé un centre de compétences en Analyse Transactionnelle dont le but est de diffuser la pratique de l’AT à travers les métiers de la relation d’aide et du management.

Pour les personnes ayant subi un trauma, l’espoir d’entrevoir une sortie, une autre perspective à sa situation sera source de résilience et d’un autre possible.

L’atelier présentera un modèle d’intégration, le « circuit émotionnel du trauma » en utilisant la grille d’analyse SECCA, issue de mes réflexions théoriques en AT et en Psycho-Traumatologie.

À travers plusieurs exemples, nous cheminerons ensemble dans la compréhension de nos systèmes d’adaptation et de nos réactions de défense conscientes et inconscientes au trauma et de leurs impacts sur nos comportements, ressentis et décisions de vie d’aujourd’hui.

Nous revisiterons les concepts des Etats du Moi, des méconnaissances, des positions de vie, du circuit du sentiment parasite et des impasses, au regard de la psycho-traumatologie et des nouvelles recherches et avancées des neurosciences.

Le « circuit émotionnel du trauma » nous permettra d’appréhender la complexité de certaines situations afin de repérer, diagnostiquer, traiter et accompagner la personne en stress aigu ou post-traumatique dans un travail de restructuration cognitive et émotionnelle.

Par des analyses de situation et par un travail d’expérimentation de l’outil présenté, nous apprendrons à donner un sens différent à nos perceptions, nos ressentis, et nos comportements. De nouvelles constructions psychiques et de nouvelles perspectives scénariques pourront s’élaborer et se créer dans le but de transformer un trauma en une histoire narrative.

Un travail passionnant pour développer nos ressources et celles de notre client pour l’aider à retrouver l’élan de vie et la créativité de son enfant libre

Avancé

Durée : 2 heures

Professeur de lettres classiques en lycée elle s’est formée à l’analyse transactionnelle pour devenir corollairement formatrice des enseignants, personnels éducatifs et chefs d’établissement dans et hors de l’Education Nationale. Elle forme des Analystes Transactionnels en éducation .Elle est très engagée dans les structures associatives de l’AT et préside actuellement la Société francophone de Recherche et Analyse Transactionnelle (SOCRAT)

Ses centres d’intérêt majeurs sont liés à la dimension citoyenne et sociale des personnes : l’éducation à la citoyenneté, l’accompagnement à la réussite éducative et pédagogique des enseignants et des parents, la recherche de l’autorité juste et la gestion efficace des relations au sein de la classe et de l’établissement.

Le mot espoir dans l’intitulé du congrès invite à envisager l’avenir, le sien, celui de la société et du monde sous un jour positif ! Croire en soi, croire en l’autre, croire dans les possibles et y contribuer à sa mesure en s’engageant…. apparait à Marie-Christine comme une perspective constructive.

Ce mot a stimulé immédiatement sa réflexion sur un sujet qui lui est cher et lui semble t-il assez peu traité en AT

Au cours de l’histoire des hommes, le sujet de « l’engagement » a été souvent abordé par les philosophes, notamment ou plus récemment les sociologues qui les relient généralement à la question du « sens » de la vie humaine.

Mais qu’est-ce qui caractérise cette notion d’engagement ? Comment peut-on l’approcher à la lumière des concepts d’AT (en particulier les états du moi et le scénario) ? Quels sont ses atouts ? Quels sont ses risques et comment s’en prémunir ? En quoi et à quelles conditions, l’engagement est-il porteur d’espoir et générateur de joie pour chacun et pour la vie en société (« le vivre ensemble ») ? Quel peut- être son intérêt dans la pédagogie au sens de « conduite des enfants » ?

Nous examinerons en quoi la question de l’engagement peut être considérée comme l’une des sources de stabilité majeures de la personne humaine dans un monde mouvant ; nous verrons aussi  pourquoi elle se pose différemment aujourd’hui où sa durée est sans cesse remise en cause dans ce monde qui change en bousculant continuellement les repères traditionnels (familiaux, sociaux…). Nous nous demanderons notamment en quoi et à quelles conditions l’engagement peut contribuer au sentiment de continuité de Soi  et à la conscience de sa propre identité  (François de Singly parle du « Soi statutaire soucieux d’engagement, d’équilibre et de durée ») face à la mobilité du Moi soumis à des crises liées à l’infini des possibles.

Voici quelques-unes des questions que nous aborderons dans cet atelier -qui se veut interactif – afin que chacun puisse y élaborer ses propres réponses (ou questions !) s’il le souhaite.

Avancé

Durée : 2 heures

Dominique Vaquié-Quazza est psychologue et psychothérapeute, CTA-P. Après avoir travaillé en institution, elle a ouvert un cabinet privé et exerce actuellement à Rueil-Malmaison où elle pratique des thérapies individuelles et de groupe (notamment à l’attention de cliniciens). Elle anime régulièrement des séminaires thérapeutiques de 3 jours en résidentiel sur «L’analyse du scénario transgénérationnel» et sur « La dynamique de groupe comme vecteur thérapeutique ». Impliquée dans la vie de l’IFAT pendant un certain nombre d’années, elle participe à l’heure actuelle à un séminaire de recherche Inter-champs en A.T. et partage régulièrement l’état de sa réflexion, à la fois clinique et théorique, en publiant des articles dans les A.A.T. ou en animant des ateliers lors de congrès.

• 1ère partie : Derrière la question qui sert de titre à cet atelier, nous revisiterons la métaphore du scénario, forgée par Berne. Nous chercherons à savoir si un scénario est un système ouvert ou fermé. Nous questionnerons la pertinence de l’expression « sortir de son scénario » que bon nombre d’entre nous utilise régulièrement. C’est par la littérature, et plus précisément à travers le dernier livre d’Amélie Nothomb « Frappe-toi le cœur » que nous chercherons à illustrer comment se met en place un scénario. Dans celui de Diane, l’héroïne du roman, nous verrons l’impact de certaines injonctions, mais aussi la manière dont la petite fille se protège à la fois du rejet maternel et de l’aveuglement paternel. Nous réfléchirons ensemble sur les éléments de résilience (c’est-à-dire les décisions de survie) qui apparaissent dans l’histoire de Diane : appartiennent-ils à son scénario ou font-ils partie d’un autre aspect de sa croissance développementale qu’on pourrait qualifier de sain. Cette première partie se fera en sous-groupes autour d’extraits du roman.

 

• 2ème partie : Cette visite illustrée du scénario réalisée dans la 1^ère partie nous conduira tout naturellement aux deux grandes visions du scénario qui cohabitent dans la culture transactionaliste : une vision déterministe telle que Berne l’a formulée dans un premier temps et une vision offrant plus de place à l’espoir dans la mesure où elle intègre l’ensemble de la construction de la personne vers l’autonomie, perspective portée par F. English, B. Cornell ou J. Grégoire et d’autres. Est-il possible de les laisser cohabiter comme si cela ne posait aucun problème de cohérence théorique et n’avait aucun impact sur notre positionnement d’accompagnant(e), de clinicien(ne), ou bien pouvons-nous les confronter l’une à l’autre et ouvrir de nouvelles pistes de réflexion ? Cette deuxième partie se fera sous la forme d’un exposé suivi d’une discussion.

Avancé

Durée : 2 heures

Infirmier de formation, Frédéric pratique la psychothérapie en Moselle Est depuis 15 ans. En plus de sa formation classique en AT, il se forme à la psychothérapie corporelle, à la psychothérapie relationnelle intégrative et aux dynamiques des groupes. Il fonde en 2013 un atelier de formation en AT qui devient l’Institut Lorrain d’Analyse Transactionnelle « Lorraine’AT » pour lequel il œuvre avec sensibilité, patience et constance à la formation des psychothérapeutes et psychopraticiens en AT, et en psychothérapie intégrative.

Participer aux congrès est pour Frédéric un acte d’engagement à contribuer à une communauté AT vivante et diversifiée.

L’espoir, belle idée ! Je me passionne et me le représente déjà avec une énergie pleine de promesses. Espoir, finalement un mot largement utilisé…

Comment en parlons-nous ? Que signifie-t-il réellement ?

Je commence par un peu d’hygiène sémantique en introduction de cet atelier : Qu’est-ce que l’espoir du point de vue des états du moi ? En quoi l’espoir est-il précurseur d’autonomie et en quoi peut-il conduire aux issues dramatiques de scénario ?

Par ailleurs, j’associe l’espoir à l’expression « parcours de reconnaissance » qui ne m’est pas inconnue. Au cours de mes recherches à mes débuts en AT, j’ai découvert le livre de Paul Ricoeur « Parcours de reconnaissance » qui est encore aujourd’hui un riche support de réflexion et d’exploration du concept de « reconnaissance ». La reconnaissance évoque deux aspects au moins : quelque chose que l’on a connu et qu’il nous faut à nouveau connaître ainsi que le sens que nous lui attribuons et qui persiste encore aujourd’hui. Nous prendrons donc du temps pour définir la reconnaissance à l’aide du processus de la carte mentale. Je complèterai la réflexion par des apports de Paul Ricœur qui me paraissent pertinents dans la perspective de l’espoir.

Quel rapport entre reconnaissance et espoir me direz-vous ? L’espoir peut être une vision des possibles (et impossibles) déformée, filtrée par le prisme des systèmes de croyances. C’est explorer l’idée d’une règle qui régit le sens de qui nous sommes, de notre rapport à l’autre et au monde, du contexte, de nos peurs et de nos désirs.

Connaître et donc reconnaître le sens et la cohérence du système de scénario ouvre à un espoir plus réaliste conduisant à l’autonomie. A cet endroit de la reconnaissance, il est souvent difficile pour ceux qui entreprennent ce parcours de supporter certains aspects désagréables qui peuvent parfois pousser au désespoir qu’engendre le choc entre réalité et croyances de scénario. Passée cette étape « dépressive », la reconnaissance impulse un espoir nouveau.

Ce parcours pas à pas est respectueux du rythme et de la capacité de chacun à se mettre en contact. C’est une visite alternative des prises de conscience, des blessures, des ressources et des résistances.

A l’issue de l’atelier nous évoquerons ensemble des pistes d’interventions.

Recherche et Réflexion

Durée : 1h30

Le choix du métier d’enseignant s’enracine dans le désir de participer activement à l’émergence d’un monde meilleur, à l’avènement d’une cité humaniste, par la transmission des valeurs, des connaissances et de l’enthousiasme pour la vie.

On entre dans ce métier, façonné par notre propre histoire, nos modèles, nos espoirs de rencontres, et nos croyances

Que se passe-t-il quand l’élève ou le groupe résiste ? Comment réagit l’enseignant face à l’obstacle ? Quand la rencontre échoue ?

Les enseignants qui ont rencontré l’AT connaissent des leviers conceptuels et pratiques grâce auxquels engager leur propre réflexivité, et agir, afin de maintenir avec eux-mêmes et avec leurs élèves une relation faite d’optimisme, de confiance, nourrie de l’espoir qu’on peut aller de l’avant, ensemble, chacun apprenant de l’autre. Parmi ces leviers :

Les états du moi – structuraux et fonctionnels – feront l’objet d’une réflexion commune sur les ressources disponibles chez l’enseignant pour actualiser une posture exprimant l’OKness.

A partir de vignettes, nous partagerons avec le public nos réflexions et pistes d’action suivantes:

• Quelles croyances ou méconnaissances chez soi /chez l’autre sont à mettre à jour ?
• Comment re/mobiliser des pensées positives sur ce qui se passe dans l’ici et maintenant, alors que l’enseignant perçoit des signaux de passivité, et réengager un cercle vertueux ?
• Comment articuler les protections et les permissions que l’on se donne à soi et à l’autre pour incarner une autorité « juste » qui facilite le processus d’autonomisation des élèves, et de soi?

Aussi, en quoi notre économie des signes de reconnaissance atteste-t-elle notre foi qu’une considération respectueuse portée à l’autre (et à soi) fortifie le développement sain de chacun, et participe ainsi à la co-construction d’un monde humaniste ? .

Initiation/découverte

 

Durée :  1h30

Myriam Chéreau et Stan Madoré ont respectivement été secrétaire générale et trésorier de l’IFAT à titre bénévole. Ils sont formateurs et superviseurs : Myriam, dans le champ éducation, et Stan, dans le champ organisation. Ensemble, ils forment et supervisent depuis plusieurs années des groupes et futurs certifiés.

Leur expérience de la co-animation est un exemple vivant d’une relation interpersonnelle faite d’espoir entre eux et le groupe : les deux animateurs de l’atelier présenteront en temps réel un processus relationnel qui se développe dans la coopération.

Qu’est-ce que chacun peut espérer de ses relations ?

Nous faisons l’hypothèse que nous espérons une relation de qualité dans laquelle nous allons de l’avant ensemble. C’est avec Franklin Ernst et l’enclos OK que nous discuterons la place et le rôle de l’espoir dans chacune des opérations sociales.

Selon les recherches scientifiques de Snyder, l’espoir fait partie des facteurs impliqués à la fois dans la réussite, l’épanouissement et le fonctionnement optimal des personnes. En prenant appui sur cette théorie, nous verrons comment l’espoir contribue à mettre en place une relation gagnante de coopération OK+/OK+.

L’espoir est largement dénigré chez les philosophes mais Roger-Pol Droit s’en fait le défenseur. Nous nous appuierons sur sa pensée pour regarder en quoi l’espoir est positif. Nous pourrons lui redonner toutes ses chances et vous proposer d’en refaire l’apprentissage. Vous serez invités à partager votre propre expérience de l’espoir à partir de vos trois états du moi : selon vous, quelle place et quel rôle a-t-il ? Que se passe-t-il quand l’Adulte est mobilisé dans une relation ?

Ce sera aussi l’occasion d’établir une différence entre espoir et espérance.

Snyder indique également que l’espoir est « une façon de penser qui reflète un état positif de motivation basé sur la détermination et la confiance de pouvoir trouver des voies pour atteindre les buts souhaités ». A la lumière de cette définition et de concepts d’analyse transactionnelle : soifs, besoins, signes de reconnaissance, nous vous proposerons un questionnaire pour terminer. Il vous aidera à identifier votre niveau d’espoir dans vos relations actuelles et à aller de l’avant !

Initiation/découverte

 

Durée : 1h30

Claire Max-Chaudourne a été orthophoniste avant d’être psychopraticienne.

TSTA dans le champ psychothérapie depuis 2010, elle intervient en France, au Maroc et au Canada.

De par son métier d’origine elle a beaucoup travaillé avec les enfants, les adolescents mais aussi avec des adultes en individuel et en groupe, précédant ainsi la création des « groupes d’habiletés sociales »

Elle collabore à l’I F A T et à l’A M A T (association marocaine d’Analyse Transactionnelle).

Elle présentera aux participants un « outil » créé pour le travail avec les enfants. Le protocole leur sera présenté étape après étape et leur permettra d’en appréhender l’intérêt et l’utilité. Cette présentation repose sur plus de 30 ans d’exercice.

Le dessin que réalisent les enfants selon le protocole qui leur est présenté est une aide au diagnostic, à l’élaboration d’un plan de traitement ainsi qu’à des stratégies d’intervention permettant la réalisation du contrat de thérapie entre l’enfant et son thérapeute

Initiation/découverte

Durée : 1h30

Avec l’idée de contribuer au remplacement du principe darwinien de compétition par un projet ouvert sur un espoir d’entraide et de coopération, nous vous proposons de revisiter la reconnaissance en Analyse Transactionnelle. Nous présentons ici les travaux que nous avons menés au cours de ces dernières années au sein d’un séminaire de recherche

Eric Berne a placé cette question de la reconnaissance à l’articulation de l’intrapsychique (protocole, scénario) et du relationnel (signes de reconnaissance). Il a cependant largement « enjambé » la question de la nature et de la fonction constitutive  de la reconnaissance. En nous appuyant sur la psychanalyse, les neurosciences et les théories de l’attachement, nous montrerons le rôle de la reconnaissance dans la constitution du Soi. En convoquant la psycho-sociologie et la philosophie, nous verrons qu’à l’âge adulte, la reconnaissance peut quitter les territoires archaïques des relations exclusives pour insérer le sujet au sein du groupe social. Notre hypothèse est qu’une reconnaissance suffisante au cours des étapes du développement laisse espérer la possibilité de « reconnaissances coopérative » à l’âge adulte. Si les formes de la reconnaissance changent au fil de la vie, l’espoir de reconnaissance, lui, ne disparaît jamais.

Après l’exposition de notre méthode, nous résumerons les points importants concernant la formation, le développement et les effets de la reconnaissance dans le développement du Soi.

En interaction avec les participants de l’atelier, nous envisagerons les conséquences, y compris sur le plan pratique, du changement de paradigme proposé, tant dans le maniement des signes de reconnaissance (qu’il ne s’agit nullement d’abandonner), que de l’inclusion de la reconnaissance en elle-même, dans le travail thérapeutique, éducatif, social ou organisationnel.

Recherche et Réflexion

Durée :  1h30

Bernard Gentelet est venu à l’analyse transactionnelle par le chemin de sa propre psychothérapie qu’il a pratiqué à Besançon pendant 7 années en groupe. Puis il a décidé de devenir lui même un professionnel en obtenant sa certification (CTA) à Oslo puis son Master2 de psychothérapie à l’Université de Londres (MSc-TA) puis sa position de PTSTA en Espagne. Son parcours international l’a amené à animer des ateliers et à participer à de nombreux colloques internationaux d’ AT (Rome, Berlin, Los Angeles, Sydney, Kingston, San Francisco, etc.). Il est membre de l’IFAT, de l’EATA et de l’USATAA (Association des analystes transactionnels américains). Il a un cabinet de psychothérapie dans son Jura natal dans lequel il reçoit des clients en individuel, en couple ou au sein de ses quatre groupes bimensuels de thérapie.

** Cet atelier est réservé aux hommes **

Notre monde évolue, les  enjeux conjugaux des personnes aussi.

Ce qui semblait établi hier l’est moins aujourd’hui, notamment dans les relations de couple; d’une part dans le positionnement des femmes et leur évolution;  d’autre part notre positionnement d’homme face à ces femmes.

En tant qu’hommes , nous avons souvent grandi dans des familles au sein desquelles les modèles de couple assignaient avec certitude tel rôle à l’homme, tel positionnement face à la femme; et ce depuis des générations et des générations.

Aujourd’hui, ces certitudes volent en éclat face à des femmes qui heureusement s’affirment, s’assument, semblent vouloir “une chose et son contraire”.

Face à ces ambivalences, nous sommes un peu perdus et parfois désespérés en tant qu’homme; ne sachant pas comment nous comporter; ne sachant pas s’il faut être l’amant ténébreux, le bon père pour leurs enfants, l’ami confident, celui qui bricole à la maison ou encore celui qui séduit sur son cheval blanc.

Au cours de cet atelier, nous commenceront par explorer les impasses de positionnement homme/femme à travers la théorie (notamment les apports des Gouldings) puis nous apprendrons à résoudre ces impasses en explorant nos peurs, nos joies et nos colères d’homme provoquées par ces impasses.

Cet atelier alternera des présentations de points théoriques sur le couple et ses impasses (illustrés de nombreux cas pratiques issus des couples que je reçois à mon cabinet), des temps d’échange en petits groupes et des restitutions en grand groupe avec analyse de ces restitutions.

Initiation/découverte

 

Durée : 1h30

Béatrice Godlewicz a dirigé durant 10 ans une école maternelle et primaire tout en étant universitaire, situation atypique dans le système scolaire belge. Elle a éprouvé le besoin de se former à la communication et aux relations humaines. L’école d‘analyse transactionnelle et la médiation  ont été ses deux  sources d’inspiration pour évoluer et faire évoluer l’équipe qu’elle dirigeait. Y ayant pris goût, elle a ouvert son cabinet en 2004 en se consacrant surtout à la guidance parentale et à la médiation familiale. Elle a suivi le cursus d’A.T. pour devenir CTA, puis PTSTA dans le champ conseil. Au fil du temps, elle a obtenu le certificat européen en psychothérapie. Présidente de l’Assobat de 2010 à 2012, elle la représente, depuis 2014, auprès de l’association belge de psychothérapie.

L’espoir est selon Béatrice le fondement de ce que les personnes viennent chercher quand elles demandent de l‘aide et derrière l ‘espoir tout le système d’attachement  est questionné.

A partir d’une situation de vie « une personne qui souhaite se marier », je décrirai la roue du changement dans les 10 différents stades décrits par Hudson et diffusés en A.T. par Gilles Pellerin, TSTA-O. A l’origine conçu pour le champ organisation, ce concept est utile pour tous les champs de l‘A.T. Je l’utilise en thérapie dans le champ Conseil. Elle représente nos chemins de vie – familial, de couple, professionnel – comme autant de cycles que nous traversons.

Je mettrai l’accent sur l’étape 8, dite de « rumination », une étape particulièrement difficile pour les personnes qui la vivent. C’est l’étape où les traumatismes sont encore vivaces ou ressurgissent lors d’une crise, les valeurs des personnes sont ébranlées, le deuil ne s’étant pas fait autour de ruptures diverses. Je transmettrai des outils, des exercices à faire avec les clients pour qu’ils puissent se stabiliser et reprendre le contrôle  de leur vie, retrouver la confiance en eux et en leurs ressources. Cette approche est en lien avec certaines théories de l’A.T. comme l’auto-parentage, les trois P, la redécision.

Grâce aux Permissions et Protections que le client apprend à se donner, il peut retrouver sa Puissance. Les pratiques regroupées dans cet atelier proviennent de différents courants qui sont transmis par Hélène Dellucci, psychologue systémicienne. L’atelier qui sera en première partie théorique sera suivi d’un partage aidant d’exercices pour les clients en situation de crises.

 

Avancé

Durée : 2 heures / 1h30

Christine Huillier PTSTA ( P) est psychopraticienne et superviseur à Paris. Elle est formatrice et superviseure en contrat avec l’EATA (PTSTA) et elle enseigne l’Analyse Transactionnelle et la psychopatologie à Lille, dans l’école IAT-Lille / ESPRI-AT, dont elle est la directrice.

Elle est, par ailleurs, formatrice et superviseur certifiée en psychothérapie intégrative courant Richard Erskine.

Sa vision de la psychopathologie est novatrice et originale, elle permet aux patients souffrant de problématiques archaïques lourdes de retrouver l’espoir. Notamment en regardant la psychopathologie à travers une approche  dynamique de processus de survie et de formes d’adaptations souvent créatives et originales ayant permis de survivre, plutôt qu’à travers les seules personnalités ou structures.

Les hallucinations, les délires et les fantasmes sont des formes importantes de communications inconscientes qui expriment des perturbations relationnelles profondes, des adaptations et réactions de survie précoces et des tentatives désespérées de protection et d’auto-stabilisation.

Les délires et les hallucinations sont des formes puissantes de protection et de stratégies d’adaptation et de survie. Ils sont souvent construits et se développent comme un Parent interne fort. Ainsi, ils apportent une structure qui étaie et vient en place d’un parent fiable, stable et prévisible.

Ce Parent interne semble permettre de se construire au-delà d’un univers familial réellement incohérent, maltraitant, voire destructeur ou vécu comme tel.

Comment aider un client à comprendre le sens et les fonctions de ses hallucinations et de ses délires ?

Dans cet atelier, j’illustrerai ce propos en m’appuyant sur un accompagnement thérapeutique, réalisé dans le cadre de ma pratique libérale auprès d’une cliente ayant un monde interne d’hallucinations axées sur la religion et construites à partir d’un délire mystique.

Je développerai comment, tout au fil de cet accompagnement, nous avons pu co-créer une relation thérapeutique suffisamment forte pour lui permettre de conscientiser et de comprendre ses hallucinations et ses délires afin de les accepter. Ainsi, elle a pu les accepter et les apprivoiser, saisir leur fonction psychologique autrefois vitale. Cette connaissance lui a permis de les repérer et les mettre en lien avec les situations qu’elle vivait dans le présent.

Trouver une voie pour en sortir a été possible grâce notamment à la déconfusion de l’Enfant et à la double décontamination de l’Adulte.

La visée de cette décontamination coté Parent était de diminuer les critiques internes fortes et coté Enfant de sortir des croyances de scénarios. Je partagerai aussi comment en repérant le système de scénario, elle a pu reprendre ‘’les commandes de sa vie’’. En sortant de ses impasses, elle a pu prendre de nouvelles décisions. Cela lui a permis de retrouver de l’espoir et de gagner en Autonomie.

Avancé

Durée : 1h30

Après 18 ans d’animation et de management d’équipe en Afrique puis en France au sein d’associations et d’entreprises, Benoit Lizée a créé en 2002 son activité de  Consultant en Ressources Humaines, grâce à la découverte de l’AT qui devient à cette époque son principal référentiel théorique. Il intervient d’abord comme formateur au leadership, puis rapidement, devient coach. Il accompagne dans leurs changements et transformations des organismes tant publics que privés. Ses interventions concernent les hommes et les organisations qui sont amenés à vivre des changements culturels majeurs. Après s’être enrichi d’autres approches comme la Systémie, il choisit de contribuer au rayonnement de l’AT en poursuivant son parcours de PTSTA.

Dans cet Atelier nous nous interrogerons sur la place de l’espoir dans les processus de changement en organisation.

Afin de qualifier le type de changement dont on parle, nous commencerons par l’illustrer par des situations dans des structures publiques, entreprises, et associations.

Nous nous interrogerons alors sur

• La nécessité de l’espoir dans le changement en organisation ?
• Quel est la place de l’espoir dans le changement ?
• Quelles sont les différentes phases à respecter dans le changement ?
• Quels sont les éléments complémentaires à l’espoir nécessaires pour un changement efficace et le plus confortable possible ?

Nous explorerons alors différentes représentations du changement en fonction de la place de l’espoir dans les situations rencontrées :

L’espoir de changement est-il existant ou non ?, est-il réaliste ? Irréaliste ?, consensuel ou non consensuel ? Différent voire opposé entre les membres du groupe ?…. Nous étudierons la situation où le vécu des membres est si douloureux, que l’espoir n’est en l’état pas possible pour le groupe accompagné. Nous verrons alors des pistes pour permettre son émergence.

Pour cela, nous ferrons appel à une lecture AT et d’autres approches complémentaires pour interpréter les situations et nous proposerons une approche opérationnelle d’accompagnement du changement.

Les participants ressortiront en ayant une méthodologie permettant de se poser les questions pertinentes en fonction des situations de changement rencontrées. Ils auront échangé sur la place de l’espoir dans les phases du changement, et des nécessaires autres dimensions à intégrer pour que le changement vécu en groupe soit réel et concret.

Recherche et Réflexion

Durée : 1h30

Consultante et Coach depuis plus de 25 ans

Enseignante et Superviseur Certifiée en Analyse Transactionnelle P.T.S.T.A – O et Directrice d’une Ecole d’AT E-atif.

Spécialisée en Management, Efficacité Professionnelle et Prévention des Risques Psychosociaux, elle aborde son métier dans une approche positive et dans une logique de performance et de bien-être au travail à travers des formations/actions sur la Qualité de Vie au Travail.

Elle intervient régulièrement sur des problématiques de Prévention de Risques Psychosociaux et des situations de crise en tant que médiateur.

SA MOTIVATION POUR CE CONGRES

Partager et échanger sur un thème qui lui tient cœur : la Qualité de Vie au Travail.  Un espoir pour accompagner positivement l’entreprise à lever les Méconnaissances quant à ses capacités à générer le Bien-Etre au Travail !

Les questions relatives à la santé et au bien-être des salariés sont aujourd’hui au cœur des problématiques de management des entreprises françaises. Elles découvrent les attraits de la Qualité de Vie au Travail, qui selon l’ANACT « se définit comme l’existence d’un cercle vertueux entre plusieurs dimensions directement ou indirectement liées à l’activité professionnelle »

 

Dans cet atelier, j’exposerai une approche d’intervention visant à répondre à ces questions :

• Comment, en levant des Méconnaissances, je contribue à faire re-naître l’espoir au sein des équipes ?
• Comment, en aidant les salariés à prendre conscience des mécanismes, qui entrainent stress et fatigue, ils font du travail un facteur de santé qui renforce leur sentiment d’appartenance et d’utilité et les conduit à l’Autonomie ?
• Comment, en accompagnant les Managers/collaborateurs à dégager des pistes de progrès, grâce aux Signes de Reconnaissance et au Soutien Social, ils deviennent acteurs de la QVT ?

 

Avec cette nouvelle ligne de conduite, l’espoir comme guérison de l’organisation, c’est aussi la prise de conscience des acteurs à tous les niveaux de l’entreprise !

Instaurer la Qualité de Vie au Travail, c’est trouver des solutions adaptées à chaque structure par une approche positive et globale du bien-être du salarié avec intégrité.

Avancé

Durée : 1h30

Christophe PETITJEAN est médecin hospitalier, PTSTA (Enseignant et Superviseur en formation) en Conseil. Il est psychothérapeute en EMDR.

Il connait bien le monde hospitalier et libéral; les professions de santé, du champ social, du monde éducatif… Il apporte son expérience spécifique de la relation d’aide, du fonctionnement des équipes de soins, du corps médical, et également son expérience du psycho traumatisme, du deuil… Il sait aussi accueillir tout professionnel qui souhaite développer ses compétences, mieux se connaître…

Il fait partie de l’équipe pédagogique d’ATORG, dirigée par Christine CHEVALIER.

Participer à ce congrès sur l’Espoir est pour Christophe PETITJEAN fort de sens : Il est admiratif devant les personnes qui ont survécu aux drames historiques ou combattu pour des causes fondamentales, et impressionné dans sa pratique de soin par les malades qui allient espoir et lucidité.

Mon cadre : J’accompagne des personnes dont l’obstacle est « une maladie grave, ou un deuil »…

On dit que « l’espoir fait vivre ». Pourtant, face à un risque vital, l’espoir peut aussi empêcher de voir le problème, son importance, gérer sa vie, et donner du sens au temps de vie qui reste.

En conséquence, le professionnel se retrouve face à deux risques majeurs : trop valider les Espoirs et risquer de faire des méconnaissances (mécanismes de défenses), ou bien trop confronter la personne avec la réalité et le décourager.

Mon approche, le « Périscope », cherche à trouver un juste équilibre en donnant la responsabilité du processus au client.

 

Le PERISCOPE, c’est quoi ?

Le PERISCOPE permet d’aller au-delà d’une simple « écoute active »: Cette approche permet à la personne de prendre contact avec ses ressentis, de penser clairement, de retrouver ses ressources et une opportunité de changements et de projets.

Nous co-créons un diagramme des trois EDM contenant les espoirs et les peurs : j’ai appelé ce diagramme le « Périscope ». Il s’inspire du schéma du circuit du sentiment parasite, qu’Erskine et Zalcman souhaitent qu’on appelle maintenant « circuit de scénario.

Ainsi, la personne peut valider ses « espoirs Adulte » : « j’espère que l’opération se passera bien et que le chirurgien pourra tout enlever », ses « espoirs Parent » : « de toute façon il faut que je tienne le coup pour mes enfants », et ses « espoirs Enfant » : « après tout cela je serai apaisé et heureux ».

Mon Atelier :

Cet atelier est ouvert à tout professionnel, de tout champ, pour tout client.

Ma proposition est que le public face l’expérience du Périscope et partage ses observations. Je prendrai comme fil conducteur l’histoire de Jeanne pour placer le contexte, les enjeux et les objectifs. Je distribuerai a chacun un support et nous suivrons le processus comme lors d’une consultation de Conseil avec le Périscope.

Nous colligerons ainsi des espoirs, des peurs, des croyances.

Mon objectif est de faire part d’une approche spécifique, mais aussi de l’enrichir des retours des participants et de leur vécu.

Initiation/découverte

 

Durée :1h30

Catherine Pilet travaille comme psychothérapeute depuis 20 ans. Elle a fondé, en Belgique, une école de formation en AT (CePRA) destinée à tous les professionnels de la relation d’aide. Sa particularité est de favoriser le développement identitaire tant professionnel que personnel, les deux étant intimement liés. Elle a à cœur d’explorer les similarités et les différences entre l’AT et la psychanalyse. Elle travaille dans une perspective psychanalytique relationnelle.

Elle est administratrice au sein de l’ASSOBAT et membre de l’ARPP (Association de Recherche en Psychothérapie Psychanalytique).

L’espoir, dans sa dimension collective, est en berne. Ce congrès est une opportunité de le ranimer, d’ouvrir le débat sur ce qui entrave un espoir lucide, réfléchi et cependant pas raisonnable.

« Et maintenant, qu’est-ce que je fais avec ça ? » Question bien légitime de nos patients lorsqu’ils prennent conscience d’un aspect d’eux même ou de leur environnement.

Réponse diversifiée du thérapeute qui tiendra compte de l’avancée dans le travail thérapeutique et du type de personnalité auquel il s’adresse.

Comment donner du sens au « ça » ? Le traduire avec la dynamique du scénario et aussi le décrypter comme un message adressé au thérapeute ? Un message porteur d’espoir, espoir que le thérapeute puisse pallier aux lacunes laissées par les manquements de l’environnement premier. On peut considérer que le psychothérapeute occupe une position analogique à celle jadis occupée par la mère. En cela, il est détenteur d’un rôle en trépied :

• un rôle contenant qui sent, vit et pense ce que le patient lui fait parvenir, qui utilise ses 3 états du moi pour contenir l’angoisse du patient ;
• un rôle d’accompagnateur sur le chemin de la pleine reconnaissance de l’autre, processus de différenciation où alternent des états de symbiose et des états d’altérité ;
• un rôle d’intégration du tiers (dont le cadre sert de support) où il s’agira de donner de la place à la mère et au père dans l’imago du patient.

Je me concentrerai sur le rôle d’accompagnateur sur le chemin de l’altérité en réfléchissant à la fonction symbiotique. Toute relation humaine se construit sur un double registre, celui du lien symbiotique et celui d’un lien prenant en considération l’altérité. On oscille entre les deux. Plus le passage de l’un à l’autre est souple, plus on se rapproche d’un fonctionnement autonome. Le lien symbiotique peut être compris comme une ressource et comme une défense : je ferai la distinction. Je décrirai comment le lien symbiotique est utilisé par les personnalités névrotiques, états-limites et narcissiques, quelles sont les interventions possibles du thérapeute en fonction de la structure de personnalité. Le but étant d’aider ces personnes dans leur cheminement vers l’autonomie. J’illustrerai mes propos par une vignette clinique.

Avancé

Durée : 1h30

Françoise Platiau est titulaire d’une Maîtrise en Communication Sociale et de l’agrégation pour l’Enseignement Secondaire Supérieur.

Elle est titulaire du Certificat Européen en Psychothérapie (CEP) et dans sa 23^ème année de pratique comme psychothérapeute en Analyse Transactionnelle.  Elle a 10 ans de pratique en tant que formatrice et superviseuse certifiante, en individuel et en groupe.

Elle est formatrice AT en Belgique à l’Ecole des Parents et des Educateurs, et en France à l’IAT de Lille.

Elle a fait partie pendant quelques années du Conseil d’Administration de l’ASSOBAT, qu’elle représente maintenant au Conseil d’Administration de l’Association Belge des Psychothérapeutes.

Pour elle, « L’espoir n’est pas la conviction qu’une chose aura une issue favorable, mais la certitude que cette chose a un sens ». (Vaclav Havel)

Muriel et John James ont étudié et vérifié pendant plus de 2O ans une théorie qui démontre l’existence d’une faim qu’ils disent universelle et fondamentale.

Ils l’appellent : « la passion de grandir ou l’espoir de donner un sens à sa vie ».  Nous ferons les liens avec notre espoir de grandir dans notre identité professionnelle toute singulière.

Ils montrent sept aspirations de l’Enfant naturel à nourrir cette faim d’identité : vivre, être libre, comprendre, créer, s’amuser, créer des liens, se transcender.

Pour chacune de ces aspirations, nous chercherons un sens personnel de la quête d’identité professionnelle.  Chaque sens réveillera une ressource qui sera une composante de notre espoir.

Nous ne nous intéresserons pas au passé mais bien au présent.

Nous ne nous intéresserons pas aux problèmes mais bien aux potentialités.

Nous nous intéresserons à l’éthique personnelle et ses buts.

Nous verrons que chaque aspiration, chaque but et chaque ressource éveillée est un pas vers l’autonomie. C’est un retour à la maison : être en contact avec soi et avec son essentiel.

Après quelques brefs apports théoriques, les participants seront invités à faire un exercice individuel de réflexion à partir d’un support. J’introduirai ensuite la théorie des 7 aspirations des James. Cet exercice personnel sera enrichi du partage en groupe, puis chacun se recentrera sur soi et sa singularité pour ancrer : « voilà ce que je veux nourrir chez moi pour alimenter mon identité dans ce métier. Je lui attribuerai mon sens et cet axe nourrira mon énergie créatrice dans ma pratique professionnelle ».

Initiation/découverte

Durée : 1h30